Reste une ballerine par rapport aux gros trails de 1 200 cm3
Côté pratique, si toutes les commandes tombent sous les doigts, le levier d'embrayage non réglable reste très éloigné.
En raison de branches très courtes, une partie des rétroviseurs ne renvoie guère mieux que l'image de vos épaules.
La fougue de ce moteur gorgé de force à tous les régimes !
Si vous essorez la poignée en première dès les plus bas régimes, vous aurez le droit à une accélération hachée par le TCS qui cherche à conserver la motricité tout en limitant les wheelings.
Néanmoins, sur les 250 kilomètres de notre parcours, l'antipatinage ne s'est déclenché que lorsqu'on l'a vraiment cherché.
Les débattements restent identiques (137 mm à l'avant, 130 mm à l'arrière), mais le raffermissement se ressent nettement.
travaille bien mieux sur les petits chocs, tout en contenant le transfert de masses de façon honorable.
Certes, les gros trous sont encore bien "copiés" par l'amortisseur, mais le confort reste préservé dans 85% des cas.
Les progrès accomplis au niveau du ride by wire. Plus agréable, la poignée de gaz offre un bon feeling.
Les modes sont également mieux gérés, avec un agrément satisfaisant pour les modes standard ou B.
Le mode A reste synonyme d'à-coups, même si l’amélioration est sensible.
Entre la souplesse appréciable et le couple toujours disponible du trois cylindres, la banane se dessine souvent sur le visage du pilote de la MT-09 Tracer,
La sélection aurait mérité plus d'onctuosité.
Rouler à rythme enlevé, elle a ça dans le sang !
Avec la Tracer, le confort est accru, l'agrément général également, avec une polyvalence exacerbée à la clé.
Le curseur est davantage orienté vers le sport que le tourisme, et la Tracer tient davantage de la Fazer que de la TDM
Le package global est réellement excitant, pour peu que vous cherchiez une moto aussi apte aux trajets quotidiens qu'aux moments de folie sur vos parcours de prédilection.
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